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23 • 24 • 25 mai 2025

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Thomas Paquet, Arc en ciel, 2023, signé, daté et numéroté au verso, Impression à l'agrandisseur sur papier sur papier argentique brillant, 61 x 50 cm.

Bigaignon

Mircea Cantor, Chaplet, 2007-2025, Wall drawing in typographic ink wall (in situ), variable dimensions, Pas de credit photo, Courtesy of the Artist and Dvir Gallery

Dvir Gallery

Ceysson & Bénétière

Stephané Edith Conradie 1990, Namibie

  • Stéphané Edith Conradie, Klinkende Simbaal II, 2025, Assemblage d’éléments divers, Courtesy Ceysson & Bénétière

Stéphané Edith Conradie, Klinkende Simbaal II, 2025, Assemblage d’éléments divers, Courtesy Ceysson & Bénétière

La galerie Ceysson & Bénétière est heureuse de présenter les œuvres récentes de l’artiste Stephané Edith Conradie, réalisées ce printemps lors de sa résidence à La Chaulme. Son oeuvre interroge la manière dont l’identité se construit dans la sphère domestique, dans un contexte entremêlant les héritages du colonialisme et de la créolisation.

Grandissant dans un pays dont elle n’a pas la culture, Stephané Edith Conradie inscrit ses réflexions identitaires au cœur de sa pratique artistique. Elle en dit : « I am of the place but not entirely indigenous to the land. (…) My bundles or assemblages will aim to reflect on the idea of being simultaneously alien and indigenous to a place. ». Elle se reconnaît dans la descendance des Rehoboth Basters qui quittent la colonie du Cap en 1868 pour s’installer en actuelle Namibie. Sa présence dans ce pays est donc le fruit de déplacements historiques, la rendant ni étrangère, ni autochtone. Dès lors, le concept de foyer apparaît comme un espace fictif que l’on s’approprie par besoin d’appartenance, une zone mouvante et instable en proie à des forces historiques et politiques. Pour l’artiste, la domesticité se construit à travers les petits objets accessibles et mobiles que les classes populaires accumulent souvent pour décorer leurs intérieurs, pouvant être emportés lorsqu’on est contraints de partir. Conradie les intègre dans ses assemblages, juxtaposant bibelots en porcelaine, figurines et ornements de pacotille. Collectés dans des marchés de seconde main ou des intérieurs oubliés, ces petits trésors populaires témoignent d’histoires intimes et collectives. Leur valeur n’est pas monétaire, mais affective. Ils consolent, rassemblent, apaisent. Véritable archéologue de l’intime, Conradie insuffle une nouvelle vie à ces fragments de mémoire éparpillés, les réassemblant et les accumulant, doublant le kitsch apparent d’une forte portée symbolique.

Ce principe prend une nouvelle résonance dans l’usage récent, par l’artiste, du verre à l’uranium, dont la luminescence sous lumière UV évoque une lueur surnaturelle.

Inoffensif sous cette forme, ce matériau contient des traces d’un minerai hautement toxique, extrait en profondeur — notamment en Namibie, qui en assure à lui seul 6 % de la production mondiale. Minéral extraterrestre né d’une supernova, devenu source d’énergie ou de destruction, il est ici ramené à l’échelle intime, décorative, presque innocente. Mais ce verre lumineux porte une histoire de dépossession. En Namibie, comme ailleurs, l’extraction d’uranium est entre les mains de puissances étrangères et ne profite pas aux populations locales. Elle ravive l’héritage colonial du pillage des ressources africaines, sans compensation. L’uranium devient dès lors une matière hantée : celle d’un fantôme colonial, d’une violence invisible, toujours à l’œuvre.

Vecteur d’une mémoire trouble, son travail prolonge une interrogation sur l’appropriation, les circulations coloniales, et les formes silencieuses de dépossession, en s’inscrivant dans une réflexion plus vaste menée par l’artiste sur la création d’une esthétique créole.

Exposition personnelle de Stephané Edith Conradie

Du 15 mai au 21 juin 2025

23 Rue du Renard
Paris, France
01 42 77 08 22 www.ceyssonbenetiere.com/fr/home

La galerie

Fondée, à Saint-Étienne, en 2006, par François Ceysson et Loïc Bénétière, rejoint par Bernard Ceysson, conseiller artistique, la galerie Ceysson & Bénétière a développé ses implantations à Luxembourg, Paris, Genève et New York. Au Luxembourg la galerie dispose désormais, à Wandhaff / Windhof, près de Koerich, d’un vaste lieu de 1 400 m2 dont plus de 1 200 m2 sont consacrés aux seules expositions.

Les artistes de la galerie

Wilfrid Almendra, André-Pierre Arnal, Amina Benbouchta, Trudy Benson, Vincent Bioulès, Roger Bissière, Robert Brandy, Pierre Buraglio, Louis Cane, Denis Castellas, Franck Chalendard, Alan Charlton, Max Charvolen, Claire Chesnier, Stephané Edith Conradie, Olivier Debré, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Mounir fatmi, Philippe Favier, Daniel Firman, Christian Floquet, Gloria Friedmann, Toni Grand, Nancy Graves, Antwan Horfee, Rémy Jacquier, Phillip King, Sadie Laska, Lauren Luloff, Tomona Matsukawa, Jean Messagier, Champion Métadier, Nicolas Momein, Tania Mouraud Alexander Nolan, ORLAN, Bernard Pagès, Aurélie Pétrel, Jean-Pierre Pincemin, Florian Pugnaire & David Raffini, Roland Quetsch, Dorothea Rockburne, Lionel Sabatté, Patrick Saytour, Frank Stella, Rachael Tarravechia, Nam Tchun-Mo, David Tremlett, Mitja Tušek, André Valensi, Bernar Venet, Claude Viallat, Jean-Luc Verna, Wallace Whitney, Jesse Willenbring, Yves Zurstrassen

Galerie sélectionnée par Anaël Pigeat

Dans le thème « Art contemporain »

 Arnulf Rainer
Sans titre, 1987/1988
Crayon gras et huile sur toile, 200,5 × 124 cm
© Arnulf Rainer. Courtesy Galerie Lelong

Galerie Lelong

Arnulf Rainer 1929, Autriche

"Reminiszenz"

1955-2025

Clarissa Bonet, Fortress, 2016, ©Clarissa Bonet

La Galerie Rouge

Clarissa Bonet 1986, États-Unis

"Clarissa Bonet, City Space"

Thomas Paquet, Arc en ciel, 2023, signé, daté et numéroté au verso, Impression à l'agrandisseur sur papier sur papier argentique brillant, 61 x 50 cm.

Bigaignon

Thomas Paquet 1979, France

"Oh lumière !"

Dans le thème « Artistes femmes »

Titina Maselli, Calciatori e città, 1973, Acrylic on canvas

Galerie Raphaël Durazzo

Titina Maselli 1924 — 2005, Italie

"Panta Rhei – Everything flows"

Yves Klein, L’Esclave mourant d’après Michel-Ange, 1962

Galerie Jean-François Cazeau

Eduardo Arroyo, César, Gaston Chaissac, Paul Delvaux, Leonor Fini, Gen Paul, Henri Hayden, Auguste Herbin, Marcel Janco, Paul Klee, Yves Klein, Jean Lacombe, Fernand Léger, Eugène Leroy, Aristide Maillol, André Masson, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso, Paul Elie Ranson, Auguste Renoir, Ker-Xavier Roussel, Niki de Saint-Phalle, Kees Van Dongen

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"La Figuration dans tous ses états"

Femme Jibóia, Kássia Borges Mytara, photo Sami Korhonen @ricardofernandesgallery

Ricardo Fernandes

Kássia Borges Mytara 1962, Brésil

"'Femme Jibóia"

Dans le thème « Scène africaine »

Ahmed Legs, framed photography by ©️Hassan Hajjaj, 2022_1443. Courtesy of Ahmed, Hassan Hajjaj Studio & 193 Gallery

193 Gallery

Hassan Hajjaj 1961, Maroc

"Legs"

Famakan Magassa, L’AMOUR ET LA JUSTICE, Acrylique et pastel à l'huile sur toile, 150 X 130 CM, 2025, copyright galerie Sabine Bayasli

Galerie Sabine Bayasli

Famakan Magassa 1997, Mali

"La vie est un compte"

Jérôme Lagarrigue, Here I am, Huile sur toile, 65 x 65 cm, Courtesy Galerie Olivier Waltman.

Galerie Olivier Waltman

Ange-Arthur Koua, Jérôme Lagarrigue, Gastineau Massamba

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"Le rythme. Choc vibratoire de l'être"

Dans le thème « Scène émergente »

Guillaume Castel, Palma, acier Corten et inox, 19 x 25 x 29 cm, 2024, © Guillaume Castel, Courtesy Galerie Ariane C-Y.

Galerie Ariane C-Y

Guillaume Castel 1980, France

"Jardin des simples"

Cédric Quissola, Avalanche, 2018

Ségolène Brossette Galerie

Christophe Beauregard, Elise Bergamini, Cyril Burget, Fabien de Chavanes, Marielle Degioanni, Michele Landel, Maud Louvrier Clerc, Laurence Nicola, Laure Pubert, Cédric Quissola, Nathalie Tacheau, Tania & Lazlo

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"Limited Prints"

Clarissa Bonet, Fortress, 2016, ©Clarissa Bonet

La Galerie Rouge

Clarissa Bonet 1986, États-Unis

"Clarissa Bonet, City Space"

Dans le thème « Sculpture »

Diego Bianchi, Jacobsen, 2019, chrome pipes, wood, plastic, 181 x 150 x 80 cm

Galerie Jocelyn Wolff

Diego Bianchi 1969, Argentine

"ThéâtrEErreuR"

Mircea Cantor, Chaplet, 2007-2025, Wall drawing in typographic ink wall (in situ), variable dimensions, Pas de credit photo, Courtesy of the Artist and Dvir Gallery

Dvir Gallery

Miroslaw Balka, Marianne Berenhaut, Mircea Cantor, Florian Pumhösl

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"bluebird"

Joachim Bandau, vue de l'exposition personnelle ''La Face cachée'', 2016, Galerie Maubert, Paris

Galerie Maubert

Joachim Bandau 1936, Allemagne

"Solo Show''

Dans le quartier « Marais »

Mircea Cantor, Chaplet, 2007-2025, Wall drawing in typographic ink wall (in situ), variable dimensions, Pas de credit photo, Courtesy of the Artist and Dvir Gallery

Dvir Gallery

Miroslaw Balka, Marianne Berenhaut, Mircea Cantor, Florian Pumhösl

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"bluebird"

GaHee Park, Incarnation, 2025, Oil on linen, 172.7 x 182.9 cm, Photo: Paul Litherland, Courtesy of the artist and Perrotin

Perrotin

GaHee Park 1985, République de Corée

"Not Quite Tomorrow"

© Sarah Crowner, courtesy the artist and Galerie Max Hetzler Berlin | Paris | London | Marfa. Photo: Thomas Lannes

Galerie Max Hetzler

Sarah Crowner 1974, Etats-Unis

"Tableaux en Laine, Pierres en Bronze"

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