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26 • 27 • 28 mai 2023

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Rui Chafes, O ar doce e duro da eternidade  2023. 
Fer patiné noir. 47 x 97 x 33 cm

BERNARD BOUCHE

Adrien Belgrand, L’Atelier, 2023, Acrylique sur toile, 160 x 210 cm

By Lara Sedbon

Bigaignon

Fernando Marante (en dialogue avec Hans Kooi)

Ballet Mécanique

  • (c) Fernando Marante. Courtesy Bigaignon.

(c) Fernando Marante. Courtesy Bigaignon.

C’est avec une vive excitation que nous nous préparons à vous faire découvrir pour la première fois à la galerie, le travail de Fernando Marante, dans le cadre d’une exposition centrée sur le mouvement, exposition qui tire son nom du célèbre film expérimental de Fernand Léger (1924). Ce « ballet mécanique », mu par des exigences de recherche, d’invention et d’expérimentation de la matérialité même du dispositif cinématographique, illustre en effet parfaitement l’intention de transfiguration du temp et du mouvement en essai visuel qu’évoquent les images de Fernando Marante. Son travail dialoguera avec deux œuvres de Hans Kooi, artiste du mouvement cinétique représenté par la galerie Denise René.

Dans sa quête, Fernando tente de démontrer visuellement, dans une écriture singulière, le fait que l’existence ne serait que spéculation, qu’une image ne serait pas visible entre deux temps donnés. Par le biais du mouvement, l’artiste utilise le temps comme un outil pour jouer formellement sur la variation, la multiplication et l’addition, la contraction et la distension, l’accumulation et la désagrégation. Il crée des images qui sont des schémas d’intention, des empreintes visuelles de toutes les décisions prises au cours du processus photographique.

Le mouvement, la durée et l’accumulation sont des manifestations du temps. Le temps s’écoule avec voracité, déroulant une ligne sans fin de “maintenant” perpétuels. C’est une abstraction puissante et pourtant nous la ressentons dans tous les aspects de notre vie et de nos pensées. Si nous vivons le temps comme une fugue ininterrompue et que nous savons que l’appareil photographique nous permet, dans une certaine mesure, de capturer ce mouvement, comment pouvons-nous l’utiliser pour révéler la persistance des choses qui nous entourent ? En d’autres termes, comment faire pour trouver les images que nous supposons exister entre les minces tranches d’existence que nous offrent les instantanés ?

Ce sont ces interrogations qui poussent Fernando Marante à vouloir fixer la manifestation visuelle d’une idée, en transférant une spéculation née du langage dans un médium qui appartient au monde des sens. Pour jeter un pont entre les deux réalités, chaque série commence par une possibilité : Que se passe-t-il si un objet est soumis à une réaction liée au temps ? Pour lancer le processus, l’artiste portugais construit des dispositifs temporaires pour induire un mouvement à des morceaux de papier, de plastique, de verre, de câbles métalliques ou de lumières, à l’aide de moteurs électriques, de ventilateurs ou de son propre corps. Et puis il attend qu’une image se produise, imprévisible. Ces variables incontrôlables génèrent ce qu’il appelle ses « images-hypothèses ».
Ce qui l’intéresse, c’est de créer chez le spectateur la perception qu’il y a un processus. En fin de compte, chaque image est une carte des décisions qu’il prend en les créant et c’est là la seule narration qu’il autorise dans ses photographies.

Qu’il s’agisse des mobiles de Calder ou des œuvres optiques-cinétiques de Vasarely ou de François Morellet, l’art cinétique englobe une grande variété de techniques et de styles qui se chevauchent, et avec sa post-photographie, Fernando Marante approche les possibilités des matériaux, il questionne la mécanique de la visibilité tout en explorant ce qui reste entre le possible et le désiré.

Aux côtés des images de Fernando Marante seront exposées deux œuvres de Hans Kooi, artiste de l’art cinétique représenté par la galerie Denise René.

Exposition du 18 avril au 28 mai 2023.

Rendez-vous

Dimanche 28 mai 2023 de 14h00 à 18h00

Finissage de l’exposition de Fernando Marante

Voir tout l’agenda
18 Rue du Bourg Tibourg
Paris, France
0183560582 bigaignon.com

La galerie

Bigaignon est une galerie d'art contemporain photosensible. La ligne de la galerie trouve ses racines dans les mouvements d'avant-garde comme celui du light & space, du minimalisme, de l’art abstrait, de la photographie concrète ou encore du constructivisme, et se construit sur la forte conviction que la photographie, nourrit notamment de ces courants, est entrée pleinement dans une nouvelle ère. Profondément engagée dans la promotion d'artistes qui travaillent avec les éléments fondamentaux de la photographie que sont la lumière et le temps, la galerie contribue à l'essor d'une nouvelle avant-garde. Elle met l’accent sur une programmation internationale proposée par les artistes qu'elle représente ou soutient et qui s’emparent du médium photographique pour en explorer l’étendue de ses possibilités dans une écriture singulière.

Les artistes de la galerie

Anne-Camille Allueva, Lionel Bayol-Thémines, Catherine Balet, Renato D'Agostin, Máté Dobokay, Harold Feinstein, Vittoria Gerardi, Ralph Gibson, Yannig Hedel, Hideyuki Ishibashi, Bernard Joubert, Morvarid K, Denis Malartre, Fernando Marante, Rémi Noël, Thomas Paquet, Jean de Pomereu, Aleksandra Vajd, Thierry Urbain

Dans la thématique « Art contemporain »

Deborah Roberts, Let your root feed your crown, 2023 © Paul Bardagjy. Courtesy of the artist and Galerie Mitterrand.

Galerie Mitterrand

Deborah Roberts Niki de Saint Phalle : The conversation continues — Exposition collective

KARYN LYONS, The Secret Salon, 2023, Oil on linen – Huile sur toile, 76.2 x 58.4 cm. 30 x 23 in.

Stems Gallery

Karyn Lyons 1981, Etats-Unis

As Tears Go By

Galerie Papillon

Charles Le Hyaric 1987, France

Ouvrir les yeux sous l'eau

Dans la thématique « Photographie »

Vue d'exposition : Nathan Carter, Faction de Femmes, Lady Lieutenants and the Triangular Trixic Cryptical Curvy Constellation, Esther Schipper, Paris, 2023. Photos © Andrea Rossetti. Courtesy Esther Schipper, Berlin/Paris/Seoul

Esther Schipper

Nathan Carter 1970, Etats-Unis

Faction de Femmes, Lady Lieutenants and the Triangular Trixic Cryptical Curvy Constellation

Édouard Taufenbach & Bastien Pourtout, «L’herbier d’ombres» (détail), Ensemble de 16 photographies argentiques couleurs, 40 x 40 cm (chaque), 2023

Galerie C

Edouard Taufenbach & Bastien Pourtout

Le jardin qui bascule

Charles Fréger, Sivappu, Kulasai dussehra, Udangudi, Tamil Nadu, Inde de la série
AAM AASTHA, 2019-2022

Les filles du calvaire

Charles Fréger 1975, France

Aam Aastha

Dans la thématique « Sculpture »

Vue d'exposition : Nathan Carter, Faction de Femmes, Lady Lieutenants and the Triangular Trixic Cryptical Curvy Constellation, Esther Schipper, Paris, 2023. Photos © Andrea Rossetti. Courtesy Esther Schipper, Berlin/Paris/Seoul

Esther Schipper

Nathan Carter 1970, Etats-Unis

Faction de Femmes, Lady Lieutenants and the Triangular Trixic Cryptical Curvy Constellation

Lynne Cohen, Factory, 1994, Courtesy Lynne Cohen Estate & Galerie In Situ-fabienne leclerc, Grand Paris

In Situ - fabienne leclerc

In the Off Hours — Exposition collective

Keiji Uematsu, Floating stone - Earthrise, 2020, Drawing on inkjet print, 21x 29,7 cm © Keiji Uematsu courtesy baudoin lebon

baudoin lebon

Keiji Uematsu 1947, Japon

Looking back on the past from the future

Dans le quartier « Marais »

Letters of Love, 2022, installation, Courtesy de l’artiste et TEMPLON, Paris – Bruxelles – New York.
Crédit photo : Doug Eng

TEMPLON, Paris-Bruxelles-New York

CHIHARU SHIOTA 1972, Japon

Memory under the skin

Trúc-Anh, Avant que mes yeux se referment et avant que je vois l’image de Bouddha, 2022, tissus de coton décoloré, 240 x 120 cm

galerie Sator

Trùc-Anh & Danh Vo

Avant de fermer les yeux

Ellis (Série You Have a New Memory), 2019, Impression UV sur acétate, aluminium, goupilles, cables métalliques
photo : Léo Fourdrinier, courtesy Galerie Alberta Pane

Galerie Alberta Pane

Marie Lelouche 1984, France

YOU HAVE A NEW MEMORY

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