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19 • 20 • 21 • 22 mai 2022

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Purvis Young © The Larry T. Clemons Collection. Photo Diane Arques / ADAGP, Paris, 2022

Galerie 75 Faubourg

Galerie Alberta Pane

Galerie Alain Margaron

Jean Hélion 1904 — 1987, France

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Édith Dufaux 1959, France

  • Édith Dufaux, Sans titre, 2022, monotype et techniques mixtes sur papier, 190 x 89 cm

Édith Dufaux, Sans titre, 2022, monotype et techniques mixtes sur papier, 190 x 89 cm

Édith Dufaux

La galerie Alain Margaron expose côté rue huit grands monotypes d’Édith Dufaux. Leur taille et leur verticalité leur donne une dimension humaine. Ils évoquent autant des autoportraits psychiques que des fragments de nature qui semblent se prolonger à l’infini, des mosaïques d’écorces et des pierres morcelées, une végétation pariétale, du lichen, quelques couleurs sourdes de feuilles mortes, des traînées de rouille, une longue cicatrice sur un tronc.

Au plus près de son vécu, Édith Dufaux ne cède pas aux complaisances trop directes d’un expressionnisme thérapeutique qui laisse peu de liberté d’interprétation à celui qui regarde.

Elle transpose son univers intérieur pour nous faire entrer dans le tempo lent du minéral, du bois, de la végétation qui échappe au rythme des saisons. Le temps est suspendu, mais avec des échelles de cordes pour franchir la verticalité de fragments de parois apparemment sans fin.

Le long processus d’élaboration de ses œuvres, en particulier son choix du monotype, une technique difficile qui oblige à concevoir l’œuvre à l’envers, participe à la distanciation de Édith Dufaux par rapport à son histoire personnelle, sans en couper le fil.

« J’ai la sensation de découvrir ce que j’ai moi-même enfoui, comme des fouilles archéologiques. »

À la fois peintures, dessins, sculptures, ces monotypes à l’huile sont des expériences de vie, un espace-temps.

 

Jean Hélion

Le nom de Hélion (1904-1987) est connu, mais son œuvre encore mal comprise, malgré ses nombreux écrits, d’une grande clarté, pour expliquer la cohérence d’une démarche singulière, à cheval sur l’abstraction et la figuration, tantôt plutôt d’un côté, tantôt plutôt de l’autre. Son œuvre n’est totalement abstraite que de 1930 à 1932. Ses peintures et dessins figuratifs sont portés par l’écriture qu’il s’est forgée pendant ses années d’abstraction, qu’elle soit géométrique ou prémonitoire d’un retour à la figuration.

Malgré de nombreuses rétrospectives, on peut encore être dérouté par  cette œuvre, ne pas en saisir la cohérence et la force tranquille, d’autant que les sujets se plaisent souvent au prosaïque .

Qui mieux que ce peintre a su exprimer la force d’un sujet apparemment quelconque? Quoi de plus banal que ce qui pourrait se résumer comme un chou dans une chambre de bonne, que des fleurs encombrées de feuillages verts, qu’une citrouille, qu’une femme qui se penche, qu’une flaque d’eau ou un papier froissé ? On peut facilement passer à côté de telles œuvres sans leur prêter une attention suffisante. Mais si on s’y arrête, notre rapport au monde se modifie.

Son œuvre nous happe, nous apprend à voir, à appréhender le réel et à le comprendre. Elle transforme la banalité du quotidien en quelque chose de merveilleux, l’élève, suivant sa propre expression, à la hauteur d’un mythe et tient autant du faire voir que du vu.

Plus on regarde, plus on est saisi par la profondeur de sa cohérence, entre son abstraction des années 30, sa figuration construite des années 40, son examen approfondi du réel au début des années 50, puis la captation de la réalité dans des touches qui rejoignent l’abstraction lyrique de son ami Hartung, enfin une fusion de toutes ces voies abstraites, figuratives, précises, conceptuelles, pour une approche de la vie et du monde de plus en plus complexe qui est tout autant une méditation sur la peinture et toutes ses possibilités qu’une captation de scènes vécues ou observées.

De 1980 à 1983, il n’est pas loin de la cécité complète. Son exceptionnelle maitrise de la peinture et le fondement conceptuel de toute sa démarche lui permettent de créer des œuvres d’une grande richesse.

Rendez-vous

Samedi 21 mai 2022 à 16h00

Visite de l’exposition d’Édith Dufaux en présence de l’artiste

Samedi 21 mai 2022 à 17h00

Table ronde sur l’œuvre du peintre Jean Hélion

Voir tout l’agenda
5 Rue du Perche
Paris, France
0142742052 galerieamargaron.com

La galerie

Depuis 1993, nous avons développé deux espaces dans le même immeuble. L’un est ouvert sur rue. L’autre, plus intime, permet de découvrir comme chez soi les œuvres sur les cimaises ou disponibles dans nos réserves.

La galerie travaille toujours en « premier marché » : elle organise régulièrement des expositions individuelles, d’une trentaine ou quarantaine d’œuvres, dans le cadre d’une politique à long terme de valorisation.

Nous éditons des livres et des catalogues sur chacun de nos artistes, parfois en collaboration avec des institutions. Et nous envoyons des newsletters hebdomadaires.

Sauf récemment pour quelques artistes émergeants, nous achetons au préalable toutes les œuvres que nous montrons. Cela permet d’aider les artistes, préserve notre autonomie de choix par rapport aux tendances du moment et nous permet de procéder à une sélection rigoureuse.

Dans une large majorité, ces œuvres ont été acquises directement auprès des artistes, ou leurs ayants-droits.

Nous avons été la dernière galerie de Macréau, Dado, Fred Deux, Laubiès, Groborne, Duvillier, de leur vivant. Et c’est en collaboration avec leur famille que nous représentons Boix-Vives, Lunven, Hélion et Bernard Réquichot dont Daniel Cordier nous a transmis sa collection en 2016. Nous continuons à montrer régulièrement les dernières œuvres de Hong Insook et Edith Dufaux et restons très attentifs à la création des jeunes artistes.

Le Centre Pompidou et le Musée d’Art Moderne exposent régulièrement des œuvres de la plupart de nos artistes (Bernard Réquichot, Helion, Fred Deux, Dado, Lunven, Music, Laubiès…).

Les artistes de la galerie

Jean Hélion • Bernard Réquichot • Fred Deux • Zoran Music • René Laubiès • Anselme Boix-Vives • Michel Macréau • Dado • François Lunven • Hong InSook • Edith Dufaux • René Duvillier • Karl Godeg • Robert Groborne

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