galerie Sator
Renaud Auguste-Dormeuil, Djabril Boukhenaïssi, Raphaël Denis, Alessandro Di Lorenzo, Gabriel Leger, Éric Manigaud, Bruno Pélassy, Kelly Sinnapah Mary, Thiên Ngoc Ngo Rioufol
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"De l'effacement de la figure humaine"
Renaud Auguste-Dormeuil, Le Tourbillon de la Vie #01, 2013, Impression Lambda contrecollée sur aluminium, 120 x 150 cm, Edition de 5 ex + 1 AP © Renaud Auguste-Dormeuil, Courtesy de l'artiste & galerie In Situ - fabienne leclerc, Grand Paris
« L’effacement de la figure humaine est abordé dans le cadre des mouvements artistiques modernes et contemporains, notamment dans l’abstraction. L’art abstrait, à partir du début du XXe siècle, a cherché à s’éloigner de la représentation figurative du corps humain, au profit de formes et de couleurs qui n’impliquent pas nécessairement la présence humaine. Des artistes comme Mondrian, Malevitch ou Kandinsky ont créé des œuvres où la figure humaine était soit complètement absente, soit évoquée de manière indirecte à travers des formes géométriques ou des compositions non figuratives. Plus récemment, dans des œuvres postmodernes ou conceptuelles, l’effacement de la figure humaine peut symboliser une déconnexion entre l’individu et son environnement ou ses représentations. L’humain devient moins central, voire anonyme, dans un monde de plus en plus technologique et dépersonnalisé. L’effacement de la figure humaine peut être une manière de dénoncer une perte d’individualité, une déconnexion de soi, ou un phénomène où l’humain devient subordonné à des forces extérieures, qu’elles soient technologiques, économiques ou sociales. (…) Il s’agit souvent d’une critique des conditions modernes ou postmodernes dans lesquelles l’individu semble perdre sa place ou son sens. »
(Source : chatGPT)
Après près de six ans d’activité à KOMUNUMA, pour notre dernière exposition à Romainville, nous avons souhaité parler du thème de l’effacement de la figure humaine. En dialogue avec Djabril Boukhenaïssi, Raphaël Denis, Gabriel Leger et Éric Manigaud, ont été invités deux artistes émergents, Alessandro di Lorenzo et Thien-Ngoc Ngo-Rioufol, le premier récemment
découvert aux Beaux-Arts de Paris, le second au DOC, espace de production artistique dans le XIXème arrondissement. Soutenue depuis plusieurs années par le critique d’art, poète et conteur d’exposition Chris Cyrille-Isaac avec lequel nous collaborons régulièrement, nous
avons souhaité y associer la plasticienne Kelly Sinnapah Mary, dont nous avons visité l’atelier lors d’un voyage de prospection en Guadeloupe l’hiver dernier. Ont été également sollicitées nos consoeurs et confrères avec lesquelles nous avons ouvert le site en 2019 qui nous ont font l’amitié de nous confier des oeuvres de Bruno Pelassy et Lawrence Weiner (Air de Paris), Renaud Auguste-Dormeuil (Fabienne Leclerc – In Situ) et Eugène Carrière (Jocelyn Wolff). S’intéresser à l’effacement de la figure humaine c’est aborder la question vertigineuse du temps, de la mémoire, et du souvenir, celle de l’identité, confuse et fragile, et plus fondamentalement se confronter à la question sensible de l’humanisme dans l’art contemporain et dans nos sociétés.
Exposition collective de Renaud Auguste-Dormeuil, Djabril Boukhenaïssi, Raphaël Denis, Alessandro Di Lorenzo, Gabriel Leger, Éric Manigaud, Bruno Pélassy, Kelly Sinnapah Mary et Thiên Ngoc Ngo Rioufol
Du 23 mai au 12 juillet 2025
Rendez-Vous
Dimanche 25 mai 2025 de 11h00 à 19h00
Vernissage de l’exposition – galerie Sator
93230 Romainville, France 01 87 66 09 04 galeriesator.com
La galerie
Ouverte en 2011 à Paris, la galerie Sator s’attache à la promotion d’artistes internationaux émergents ou en voie de confirmation. La ligne de la galerie se définit dans un rapport référencé de l’art à d’autres formes artistiques ou de création de la pensée : la politique, l’histoire, l’histoire de l’art, la littérature, la philosophie ou les sciences ayant pour vocation de questionner la place de l’Homme dans le monde, d’offrir un outil de réflexion sur les sociétés contemporaines, leur évolution et mutation, leur rapport au territoire. Le questionnement sur l’image et sur la production de la forme plastique complètent cette approche.
Les artistes de la galerie
Djabril Boukhenaïssi, Corentin Canesson, Jean Marc Cerino, Sylvain Ciavaldini, Raphaël Denis, Hugo Deverchère, Yevgeniy Fiks, Christian Gonzenbach, Yan Heng, Evangelia Kranioti, Hayoun Kwon, Gabriel Leger, Kokou Ferdinand Makouvia, Eric Manigaud, Nazanin Pouyandeh, Truc-Anh, Pu Yinkwei
Galerie sélectionnée par Chris Cyrille Isaac et Anaël Pigeat