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2 • 3 • 4 • 5 juillet 2020

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Hermann Nitsch, Sans titre, 200 x 150 cm, 2019, Courtesy Galerie RX

Galerie RX

Gil Heitor Cortesão, The Crossing #1, 2019, huile sur plexiglas, 72 x 180 cm, Courtesy artiste & Galerie Suzanne Tarasieve, Paris

Galerie Suzanne Tarasieve

Galerie Sator

J’ai été chassée du Paradis - Nazanin Pouyandeh (Marais) 1981, Iran

Secteur Général - Group show (Romainville)

  • Nazanin Pouyandeh, L’invisible fièvre, 40 x 50 cm, huile sur toile, 2020, 
Courtesy artiste & Galerie Sator

Nazanin Pouyandeh, L’invisible fièvre, 40 x 50 cm, huile sur toile, 2020, Courtesy artiste & Galerie Sator

Les toiles de Nazanin Pouyandeh s’appréhendent par à-coups, se découvrent en une dégringolade. Les lignes qui les composent sont réalistes et malgré la profusion de détails on trouve naturellement la place de s’y projeter ; si bien que se meut face à nous une histoire a priori tout à fait claire et évidemment plausible. Mais la narration qui s’y joue n’a rien de linéaire : les réalités se chevauchent, se complètent et se contredisent. Il est donc question d’une multitude de récits que Nazanin Pouyandeh entremêle à souhait. Elle fait d’abord ouvertement référence à certaines scènes de l’Histoire de l’art, en reprenant ici l’Adam et Ève de Masaccio ou en figurant là-bas de joyeuses bacchantes enivrées. Puis de manière moins évidente, presque insidieuse, Nazanin Pouyandeh nomme ses toiles comme un écrivain poserait un titre sur la couverture de son roman : l’artiste présage une histoire qui en est peut-être une autre et laisse ainsi éclore de nouvelles réflexions. Que dire enfin de cette mise en abîme de la peintre entrain de formuler sa toile? Finalement, J’ai été chassée du paradis n’appelle pas à la pieuse introspection mais implique qu’il a fallu payer un prix pour pouvoir jouir de sa liberté. Ce prix c’était rompre avec l’idéal de la représentation. Le galbe d’un trait ne sera jamais aussi bien courbé que celui d’une hanche, s’en émouvoir pour un artiste ce serait refuser d’être libre. Nazanin Pouyandeh a su se séparer de l’absolue perfection. Désormais, elle peint donc au-delà des contraintes.
Camille Bardin — Février 2020

Le samedi 14 mars au soir nous apprenons la fermeture imminente des lieux de sociabilité en France. Le lundi 16 mars, le confinement général de la population est officialisé. Nos galeries ferment, les expositions se plongent dans l’obscurité et le silence. Le temps s’allonge. Nous attendons tous les annonces ou communiqués du gouvernement. Progressivement, les grands événements du printemps sont reportés pour être finalement annulés. Ce fut notamment le cas des foires, en ce qui nous concerne Art Paris Art Fair et Drawing Now. Engageant le travail des artistes depuis plusieurs mois et soutenant leur production, nous avions conçu pour ces deux foires parisiennes des projets spécifiques, pour l’une un projet collectif (Raphaël Denis, Gabriel Leger en focus, Christian Gonzenbach, Evangelia Kranioti, Kokou Ferdinand Makouvia, Nazanin Pouyandeh), pour l’autre un projet monographique (Truc-Anh).Nous avons donc monté cette première exposition post confinement en reprenant l’esprit de ce que nous aurions dû défendre collectivement sous les verrières du Grand Palais et celles du Carreau du Temple. L’exposition Secteur Général rassemble sculpture, objet, photographie, peinture et dessin illustrant la diversité des pratiques plastiques de nos artistes. L’ensemble se déploie à l’échelle de notre espace de Komunuma, invitant à la déambulation et au dialogue inédit entre les œuvres. Un retour à la galerie en somme.

Rendez-Vous

Dimanche 5 juillet 2020 de 11h00 à 19h00

Garden party

Voir tout l’agenda
43 Rue de la Commune de Paris
Romainville, France
8 Passage des Gravilliers
75003 Paris, France
+33 (0) 1 42 78 04 84 galeriesator.com

La galerie

Ouverte en 2011 dans le Marais à Paris, la galerie Sator s’attache à la promotion d’artistes internationaux émergents ou en voie de confirmation. La ligne de la galerie se définit dans un rapport référencé de l’art à d’autres formes artistiques ou de création de la pensée : la politique, l’histoire, l’histoire de l’art, la littérature, la philosophie ou les sciences ayant pour vocation de questionner la place de l’Homme dans le monde, d’offrir un outil de réflexion sur les sociétés contemporaines, leur évolution et mutation, leur rapport au territoire. A l’automne 2019, la galerie Sator rejoint Komunuma à Romainville. Dans ce deuxième espace, sur un plateau de cent trente mètres carrés, elle présente et défend des projets spécifiques et curatoriaux.

Les artistes de la galerie

Jean-Marc Cerino • Sylvain Ciavaldini • Raphaël Denis • Yevgeniy Fiks • Christian Gonzenbach • Yan Heng • Evangelia Kranioti • Romain Kronenberg • Hayoun Kwon • Gabriel Leger • Kokou • Ferdinand Makouvia • Éric Manigaud • Nazanin Pouyandeh • Truc-Anh • Pu Yingwei

D’autres galeries dans le quartier « Marais (Temple-Beaubourg) »

G.C. Deprie, sans titre, 1995, crayon de couleur et graphite sur papier, 91 x 61 cm, Courtesy christian berst art brut

christian berst art brut

In the Flesh : corps véritables — Exposition collective

Vue de l’exposition Dennis Oppenheim à la Galerie Mitterrand, Paris, 2020 © Aurélien Mole, 
Courtesy Galerie Mitterrand

Galerie Mitterrand

Dennis Oppenheim 1938, Etats-Unis

Vue d’exposition, Niele Toroni, Un tout de différences, Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, Galerie Marian Goodman, Paris, 2020, crédit photo : Rebecca Fanuele, 
Courtesy artiste & Marian Goodman Gallery

Marian Goodman

Un tout de différences - Niele Toroni 1937, Suisse

The Other Side - Nan Goldin (librairie) 1953, Etats-Unis

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Événement organisé par CHOICES
Association loi de 1901