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23 • 24 • 25 mai 2025

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Martin Boyce Spook School, 2016 Giclee Photographic Prints 19 x 12,5 cm each (unframed), 21 parts 52 x 42 x 2 cm each (framed), 21 parts Courtesy the artist and Esther Schipper, Berlin/ Paris/Seoul Photo © Martin Boyce Studio

Galerie Natalie Seroussi

Jérôme Lagarrigue, Here I am, Huile sur toile, 65 x 65 cm, Courtesy Galerie Olivier Waltman.

Galerie Olivier Waltman

Galerie Nathalie Obadia

Fabrice Hyber 1961, France

"Apocalyipstick"

La Galerie Nathalie Obadia est heureuse de présenter Apocalyipstick, la quatrième exposition personnelle de Fabrice Hyber, après Habiter la forêt en 2021. Lauréat du Lion d’Or à la Biennale de Venise en 1997, l’artiste développe depuis plus de trente ans une œuvre en expansion continue, à l’image d’un rhizome : un système de pensée et de formes interconnectées, fondé sur la prolifération, la transformation et l’expérimentation plastique. Alors que l’Apocalypse — qu’elle soit écologique, biologique ou nucléaire — envahit les discours contemporains, l’œuvre de Fabrice Hyber en offre un revers inattendu. À travers un ensemble de nouvelles peintures et céramiques, l’artiste explore cette notion non comme une fin inéluctable, mais comme un passage vers la transformation, visant à révéler, au-delà de l’effondrement, la promesse d’une renaissance en gestation.

“Et quand le premier ange sonna de la trompette, il eut grêle et feu brouillé de sang précipité sur la terre, le tiers de la terre fut brûlé, le tiers des arbres fût brûlé, toute herbe fût brûlée.”

Et si, au fond, l’Apocalypse n’était pas une fin, mais une métamorphose ? Un appel à transformer les catastrophes en récits fertiles, à jouer avec le langage pour révéler ce qui, sous les cendres, attend de renaître. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la démarche de Fabrice Hyber, qui, tel un chercheur ou un botaniste, note, mesure, calcule et annote sans cesse ses œuvres, en quête de nouvelles découvertes. Pour l’artiste, l’Apocalypse va au-delà de la destruction, célébrant “ce qui renaît dans une forêt brûlée, un terrain asséché ou une communauté terrassée : il y a toujours des vies qui réapparaissent, des mots qui renaissent, des comportements qui persistent”, déclare-t-il.

L’attachement de Fabrice Hyber à la nature — et à la forêt en particulier — est profond. Il y a presque trente ans, l’artiste a lancé un projet ambitieux : reboiser 70 hectares autour de son atelier en Vendée, une initiative qui incarne sa vision de la nature comme un espace de régénération. Cette dynamique irrigue l’ensemble de son univers, foisonnant de végétaux, de champignons, de racines tentaculaires et d’“hommes-arbres” tendus vers le ciel. Ce lien organique entre le cosmos et le sol se manifeste jusque sur ses céramiques, où l’on aperçoit une météorite fendre les nuages, comme un présage. Pourtant, sous cette tension apocalyptique, des formes demeurent en latence — telles des “graines de champignon” enfouies sous terre, prêtes à se déployer au cœur du chaos. Ces dynamiques, observées avec une approche à la fois scientifique et poétique, imprègnent chaque geste de création, esquissant des flux organiques sans fin.

Dans ce nouveau corpus, aux pastels, fusains, peinture à l’huile et résine, le rouge à lèvres fait son retour — un matériau déjà présent dans ses premières œuvres. Il perturbe l’univers visuel de l’artiste, opposant culture manufacturée et matière organique. Cet objet jalonne la carrière de Fabrice Hyber, marquant un tournant dès Le Mètre carré de rouge à lèvres (1981), sa première peinture, jusqu’à Un mètre cube de beauté, une installation monumentale présentée au Palais de Tokyo en 2012-2013. Le rouge à lèvres — et surtout le geste qu’il implique — dépasse la simple application. “Je préfère le poser sur un tableau plutôt que sur des lèvres”, affirme-t-il. “J’ajoute quelque chose, une possibilité, un comportement. Une œuvre d’art, c’est quelque chose qui est donné en plus.”

Ainsi, dans le titre même de l’exposition Apocalyipstick, tout est déjà suggéré : le chaos et la beauté, l’effondrement et l’éclat. Ce néologisme incarne les hybridités chères à Fabrice Hyber, où se mêlent jeux de sens, dérives linguistiques, connexions souterraines et ascensions célestes. Dans ce monde en constante mutation, les matériaux parlent : la résine — telle une sève — lie les éléments et colmate les fractures. L’application du lipstick devient un geste prophétique : il colore la catastrophe et en révèle “un revers joyeux”, selon l’artiste.

Confronté aux bouleversements du monde, l’art contemporain néglige parfois sa propre puissance créatrice, se perdant dans le spectacle de la destruction au détriment de l’invention.  Fabrice Hyber choisit une voie radicalement différente : Apocalyipstick propose une vision dans laquelle le passé, le présent et le futur s’entrelacent sans hiérarchie. À l’image de l’Apocalypse de Jean (1:8) : « ce qui est, ce qui était, ce qui vient », l’artiste traverse les temporalités, faisant des fossiles et des graines les symboles d’un avenir en germination. Ce cycle trouve ses racines dans un acte fondateur : Le Mètre carré de rouge à lèvres, sa première peinture. Ce retour à ce matériau n’est pas nostalgie, mais une quête d’énergie pour recommencer sans cesse. Chaque œuvre devient ainsi une strate, un palimpseste, un terrain d’éveil où l’effondrement n’est jamais une fin, mais un ferment de métamorphose.

Exposition personnelle de Fabrice Hyber

A partir du 23 mai à la fin juillet 2025

91 Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris, France
01 42 74 67 68 www.nathalieobadia.com/fr

La galerie

Depuis l'ouverture de la première galerie à Paris en 1993, suivie de celle de Bruxelles en 2008 et d'un second espace à Paris en 2013, Nathalie Obadia expose des artistes émergents et reconnus de la scène artistique contemporaine internationale. À l'automne 2021, la Galerie Nathalie Obadia a ouvert un nouvel espace dans le quartier Matignon-Saint-Honoré à Paris.

Depuis de nombreuses années, la galerie participe également à la redécouverte d'artistes décédés comme Martin Barré, Josep Grau-Garriga, ou Seydou Keita. La mission de la galerie est également de promouvoir les artistes auprès des institutions en France et à l'international.

La Galerie Nathalie Obadia participe aux foires internationales : Art Basel, Art Basel Hong Kong, Art Basel Miami Beach, Paris+ by Art Basel, Paris Photo, Art Genève, Art Dubai, Art Brussels, Art Luxembourg, Art Paris, 1-54 Marrakech, TEFAF Maastricht, TEFAF New York entre autres.

Les artistes de la galerie

Brook Andrew, Edgar Arceneaux, Martin Barré, Nú Barreto, Valérie Belin, Carole Benzaken, Guillaume Bresson, Rosson Crow, Luc Delahaye, Patrick Faigenbaum, Roland Flexner, Roger-Edgar Gillet, Quentin Gouevic, Josep Grau-Garriga, Laura Henno, Fabrice Hyber, Shirley Jaffe Estate, Hoda Kashiha, Seydou Keïta, Sophie Kuijken, Robert Kushner, Guillaume Leblon, Eugène Leroy, Romana Londi, Lu Chao, Rodrigo Matheus, Meuser, Johanna Mirabel, Youssef Nabil, Youssef Nabil, Frank Nitsche, Manuel Ocampo, Shahpour Pouyan, Laure Prouvost, Jorge Queiroz, Fiona Rae, David Reed, Antoine Renard, Jason Saager, Sarkis, Andres Serrano, Jessica Stockholder, Mickalene Thomas, Nicola Tyson, Joris Van De Moortel, Agnès Varda, Viswanadhan, Wang Keping, Brenna Youngblood, Ni Youyu, Jérôme Zonder

Dans le thème « Art contemporain »

Femme Jibóia, Kássia Borges Mytara, photo Sami Korhonen @ricardofernandesgallery

Ricardo Fernandes

Kássia Borges Mytara 1962, Brésil

"'Femme Jibóia"

Javier Ruíz Pérez, Miseria y Alegria II Oil on canvas, 2025,

Galerie Droste

Javier Ruiz Pérez 1989, Espagne

"QUISE SER UN ELEFANTE ASUSTADO"

"I Wanted to Be a Scared Elephant"

Jean-Pierre Cassigneul, À la fenêtre, Huile sur toile, 2022, 92 x 73 cm © Galerie Taménaga

Galerie Taménaga

Jean-Pierre Cassigneul 1935, France

"Jean-Pierre Cassigneul : Carnets intimes"

Dans le thème « Peinture »

Siri Derkert, Sara i fönstret, 1924, Unsigned, Oil on canvas mounted on canvas, 95.3 x 63.3 cm. Courtesy of the Artist and Andréhn-Schiptjenko. © Paulina Simon

Andréhn-Schiptjenko

Siri Derkert 1888 — 1973, Suède

Paula Siebra, Mesa de cabeceira com revólver, luvas e flor | Table de chevet avec revolver, gants et fleur, 2025, huile sur toile, 30 x 40 cm, MW.PSI.267, Photo credit: EstudioEmObra, Courtesy of the artist and Mendes Wood DM, São Paulo, Brussels, Paris, New York, Copyright The Artist

Mendes Wood DM

Paula Siebra 1998, Brésil

"O estranho familiar"

Evelyn Pultara, Atnwelarr and Kame, Acrylique sur toile, 210 x 120 cm, 2007 ©Evelyn Pultara ©Arts d’Australie • Stéphane Jacob

GALERIE ARTS D’AUSTRALIE • STEPHANE JACOB

Abie Loy Kemarre, Ada Pula Beasley, Anna Pitjara, Belinda Golder Kngwarreye, Clara Wubuqwubuk, Elizabeth Kunoth Kngwarreye, Evelyn Omeenyo, Evelyn Pultara, G. W. Bot, Konstantina, Lilly Sandover Kngwarreye, Marilyn Golder Kngwarreye, Naomi Price, Niah Juella Mcleod, Ollie Kemmare, Philip Gudthaykudthay et Tjimpuna Williams

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"Yallaroo"

Dans le quartier « Matignon »

Jean-Pierre Cassigneul, À la fenêtre, Huile sur toile, 2022, 92 x 73 cm © Galerie Taménaga

Galerie Taménaga

Jean-Pierre Cassigneul 1935, France

"Jean-Pierre Cassigneul : Carnets intimes"

MAX ERNST & JOAQUÍN FERRER -

GALLERIA CONTINUA

Max Ernst & Joaquín Ferrer

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"Les surprises du hasard"

Countrejour in the French Style, 1974, Gravure, 75 exemplaires, 99,5 × 91,5 cm © David Hockney / Courtesy Galerie Lelong

Galerie Lelong

David Hockney 1937, Royaume-Uni

"Impressions"

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