• fr
  • en

23 • 24 • 25 mai 2025

  • Infos
  • Favoris
  • Partenaires
  • VIP
  • Galeries
  • Agenda
  • Parcours
  • Ambassadeurs
  • Zooms
  • Cartes blanches
  • Galeries
  • Agenda
  • Parcours
  • Ambassadeurs
  • Zooms
  • Cartes blanches
  • Infos
  • Favoris
  • Partenaires
  • VIP
  • fr
  • en
Martin Boyce Spook School, 2016 Giclee Photographic Prints 19 x 12,5 cm each (unframed), 21 parts 52 x 42 x 2 cm each (framed), 21 parts Courtesy the artist and Esther Schipper, Berlin/ Paris/Seoul Photo © Martin Boyce Studio

Galerie Natalie Seroussi

Jérôme Lagarrigue, Here I am, Huile sur toile, 65 x 65 cm, Courtesy Galerie Olivier Waltman.

Galerie Olivier Waltman

Galerie Nathalie Obadia

Joris Van de Moortel 1983, Belgique

"Le poids du ciel illumine la terre"

  • Joris Van de Moortel
music enjoys direct access to the soul, has an immediate echo of response since we have music within ourselves, 2025, Huile sur lin et cadre en acier de l’artiste avec deux sculptures de tête faites en résine acrylique et patine effet bronze (une avec le nez droit et une avec le nez cassé), © Courtesy of the artist and Galerie Nathalie Obadia Paris/Brussels

Joris Van de Moortel music enjoys direct access to the soul, has an immediate echo of response since we have music within ourselves, 2025, Huile sur lin et cadre en acier de l’artiste avec deux sculptures de tête faites en résine acrylique et patine effet bronze (une avec le nez droit et une avec le nez cassé), © Courtesy of the artist and Galerie Nathalie Obadia Paris/Brussels

La Galerie Nathalie Obadia est heureuse de présenter Le poids du ciel illumine la terre, une exposition personnelle de l’artiste belge Joris Van de Moortel. Après avoir été invité à une exposition d’envergure au Stedelijk Museum Voor Actuele Kunst (S.M.A.K) de Gand jusqu’en mars 2025, l’artiste investit un nouvel écrin pour dévoiler ses œuvres récentes : l’espace de sa galerie parisienne, fait de recoins et d’arches que Joris Van de Moortel a orné de vitraux. Investie par ses œuvres,l’architecture de la galerie pourrait évoquer celle d’un lieu religieux : ses hauts plafonds semblent vouloir rapprocher le ciel et la terre. Une profusion de fragments célestes se mêle à des détails profanes, circulant librement parmi les peintures à l’huile, aquarelles, sculptures, miroirs, néons et une vidéo exposés. Ici, la lumière fait foi : elle voyage parmi les œuvres, les traverse parfois, révélant la vision singulière de Joris Van de Moortel — celle d’un monde qui, bien que tourmenté, se pare de mille et une couleurs.

Né en 1983 à Gand (Belgique), Joris Van de Moortel vit et travaille à Anvers. Depuis près de vingt ans, il développe une œuvre d’une grande vitalité, qu’il active par des performances – souvent musicales – mêlant des matériaux tels que la cire, le feu ou le verre. Cette approche distinctive lui confère une dimension spirituelle forte, rappelant celle d’un alchimiste moderne en quête de nouvelles explorations. Car là où certains éprouvent le poids du ciel comme un couvercle asphyxiant, Joris Van de Moortel propose des éclats créatifs fulgurants. Ses autoportraits, en proie aux flammes, entrent en éruption, tandis que l’ossature de son crâne semble avoir explosé violemment. Ce tumulte de la pensée, qui se propage autour de sa figure, se retrouve aux côtés de Hoofd met mond als poort (Tête avec la bouche comme un portail) qui, quant à elle, approfondit la réflexion sur les porosités entre le corps et l’esprit. Dans l’univers de Joris Van de Moortel, le franchissement du seuil séparant les viscères de l’épiderme semble enfin possible.

Cette étude avait déjà été explorée par l’artiste, notamment à travers le mythe de Marsyas qui abordait la thématique de l’écorchement. Le dépeçage est une façon brutale d’exposer l’intérieur d’un être : soit pour le châtier, soit pour en faire un objet d’étude clinique, révélant la chair qui appartient au régime du secret. Cette exploration est une manière pour l’artiste  de parvenir à sonder, en profondeur, les entrailles de la condition humaine à l’ère de ce XXIe siècle.

Au cœur de son œuvre se déploie un subtil entrelacs de références historiques mêlées à son intimité. Il n’est pas rare d’apercevoir des guitares, des chapeaux-portraits de cire – qu’il active parfois au cours de ses performances – ou même son propre visage dans plusieurs de ses peintures. Nous pouvons ainsi retrouver ces éléments dans Ur•pheus Stringe (after Titian), dans Satan in all his glory (after W. Blake), ou encore au sein de The Lyre of Ur•pheus (Wood, String, Glue) (after Hans Leu). Sans oublier L’Apparition (after Gustave Moreau) dans lequel les têtes flottantes de Jean-Baptiste pourraient bien être la sienne. À l’image de ses œuvres autour du mythe de Marsyas, Joris Van de Moortel s’incarne tour à tour en satyre, en dieu, en martyr puis en vainqueur dans ce nouveau corpus, nous signalant que les antagonismes fonctionnent comme les pôles d’un même aimant. La nature de l’Être étant, par essence, le bien et le mal à la fois.

Joris Van de Moortel réinterprète des œuvres de la Renaissance et du romantisme qu’il transpose dans un contexte contemporain. L’exposition s’enrichit de références allant de l’Apocalypse de Dürer aux poèmes de William Blake, nous rappelant que les arts et les lettres ne sont jamais bien loin. André Breton le soulignait d’ailleurs lui-même, évoquant comment sa découverte du musée Gustave Moreau à l’âge de 16 ans avait façonné sa manière d’aimer. Joris Van de Moortel s’inscrit à son tour dans cette lignée : à chacun de ses passages à Paris, il ne manque jamais de visiter ce même musée, dont l’univers symboliste et mystique continue de nourrir son imaginaire. Il puise également son inspiration dans les grandes plumes du XIXe siècle, telles que Charles Baudelaire – auquel le titre de cette exposition fait directement référence – ou encore William Blake, dont le génie singulier fut, en son temps, jugé fou. Le poète anglais s’attelait à redéfinir les frontières du bien et du mal : dans The Marriage of Heaven and Hell (1790), il associe l’énergie vitale et le désir à l’Enfer, et la Raison au Ciel. Il rejette le dualisme traditionnel entre le corps et l’âme, célébrant l’union des contraires comme une clé pour mieux comprendre l’humanité. Dans ce même élan, Joris Van de Moortel fusionne à son tour le ciel et l’enfer dans un dialogue permanent et indissoluble. L’un des deux grands triptyques de l’exposition – chacun conçu spécialement à cette occasion– projette ainsi La Gueule de l’Enfer sur un soleil radieux, annonçant l’arrivée des divinités. Les squelettes s’unissent quant à eux à la délicatesse des coquelicots pour une danse macabre à la fois tragique et sublime.

Le poids du ciel illumine la terre est une traversée temporelle et spirituelle. Elle invite à repenser le poids de notre âme qui, provenant du ciel, pourrait illuminer la terre de son état intérieur. En évoquant ce processus cyclique de soin entre le ciel et la terre, lié aux trois dimensions de l’Être – passé, présent, futur – les œuvres présentées promettent un avenir meilleur, où l’humanité retrouverait le sens profond de son existence.

Dans l’exposition de Joris Van de Moortel, les visiteurs sont ainsi conviés à une odyssée au cœur du tumulte du monde : ils embarquent à bord d’un navire de bronze qui, tout en s’enfonçant lentement dans les abîmes de la terre, dirige sa proue vers le ciel — incarnant à la fois la chute et l’élan d’une possible ascension.

Exposition personnelle de Joris Van de Moortel

Du 17 mai à la fin juillet 2025

3 Rue du Cloître Saint-Merri
75004 Paris, France
01 42 74 67 68 www.nathalieobadia.com/fr

La galerie

Depuis l'ouverture de la première galerie à Paris en 1993, suivie de celle de Bruxelles en 2008 et d'un second espace à Paris en 2013, Nathalie Obadia expose des artistes émergents et reconnus de la scène artistique contemporaine internationale. À l'automne 2021, la Galerie Nathalie Obadia a ouvert un nouvel espace dans le quartier Matignon-Saint-Honoré à Paris.

Depuis de nombreuses années, la galerie participe également à la redécouverte d'artistes décédés comme Martin Barré, Josep Grau-Garriga, ou Seydou Keita. La mission de la galerie est également de promouvoir les artistes auprès des institutions en France et à l'international.

La Galerie Nathalie Obadia participe aux foires internationales : Art Basel, Art Basel Hong Kong, Art Basel Miami Beach, Paris+ by Art Basel, Paris Photo, Art Genève, Art Dubai, Art Brussels, Art Luxembourg, Art Paris, 1-54 Marrakech, TEFAF Maastricht, TEFAF New York entre autres.

Les artistes de la galerie

Brook Andrew, Edgar Arceneaux, Martin Barré, Nú Barreto, Valérie Belin, Carole Benzaken, Guillaume Bresson, Rosson Crow, Luc Delahaye, Patrick Faigenbaum, Roland Flexner, Roger-Edgar Gillet, Quentin Gouevic, Josep Grau-Garriga, Laura Henno, Fabrice Hyber, Shirley Jaffe Estate, Hoda Kashiha, Seydou Keïta, Sophie Kuijken, Robert Kushner, Guillaume Leblon, Eugène Leroy, Romana Londi, Lu Chao, Rodrigo Matheus, Meuser, Johanna Mirabel, Youssef Nabil, Youssef Nabil, Frank Nitsche, Manuel Ocampo, Shahpour Pouyan, Laure Prouvost, Jorge Queiroz, Fiona Rae, David Reed, Antoine Renard, Jason Saager, Sarkis, Andres Serrano, Jessica Stockholder, Mickalene Thomas, Nicola Tyson, Joris Van De Moortel, Agnès Varda, Viswanadhan, Wang Keping, Brenna Youngblood, Ni Youyu, Jérôme Zonder

Dans le thème « Art contemporain »

Summer Wheat, Catching Butterflies on Grass, 2025, acrylic paint and gouache on aluminum mesh 172.7 x 119.4 cm (68 x 47 in). Courtesy Zidoun-Bossuyt Gallery

Zidoun-Bossuyt Gallery

Summer Wheat 1977, États-Unis

"Sun Up, Sun Down"

Mathieu Dufois, Lambeaux, Dessin à la pierre noire, 42 x 76 cm, Pièce unique, 2024

Galerie C

Mathieu Dufois 1984, France

"Là où repose la lumière flottent les cendres"

Valentin Rilliet, Untitled, 2025, oil and sand on linen, 130 x 90 cm (51 ⅛ x 35 ⅜ in.). Courtesy de l’artiste et de la Galerie Peter Kilchmann Zurich/Paris

Galerie Peter Kilchmann

Valentin Rilliet 1996, Suisse / Chine

"The Dream Synopsis"

Dans le thème « Installation / performance »

Jean-Baptiste Caron, Carton, Courtesy of the artist

22,48 m²

Jean-Baptiste Caron 1983, France

"FORCES EN PRÉSENCE"

Air de Paris

Mona Filleul 1993, France/Suisse

--

"Air de Tranny"

Atelier de l'artiste Sophie Whettnall, Bruxelles, 2025, © Photo Sophie Whettnall

Michel Rein

Sophie Whettnall 1973, Belgique

"Invisible"

Dans le thème « Peinture »

 Installation view, Zander Galerie, Cologne 2024, featuring works by Ed Ruscha: If You Ever Tell I'll Hurt Your Mama Real Real Bad, 1994, If No Cash By Noon You Will Have Visitors, 1997, Do As Told Or Suffer, 1997, and A Columbian Necklace for You, 1997.

Zander Galerie

Ed Ruscha 1937, Etats-Unis

"Cityscapes"

Michel Potage, Dans la vase, Technique Mixte, 130 x 195 cm.

L'Avant Galerie Vossen

Michel Potage 1949 — 2020, France

"Michel POTAGE Peintures et Dessins"

Anne Neukamp, Diplopia, 2025. Photo Eric Tschernow. Courtesy Semiose, Paris

Semiose

Anne Neukamp 1976, Allemagne

"Mirror"

Dans le thème « Vidéo »

Miguel CHEVALIER, Pixels Infini (jaune - orange), 2011, Sérigraphie sur miroir sans tain, néons, 80 x 80 x 15 cm, Oeuvre unique

Galerie Lélia Mordoch

Miguel Chevalier, Keren, Julio Le Parc, Jean-Claude Meynard

--

"Fractales Toujours"

Dans le quartier « Marais »

Guillaume Castel, Palma, acier Corten et inox, 19 x 25 x 29 cm, 2024, © Guillaume Castel, Courtesy Galerie Ariane C-Y.

Galerie Ariane C-Y

Guillaume Castel 1980, France

"Jardin des simples"

CLEMENT BAGOT, Sans titre, encre, aquarelle et transferts sur papier, 21x297 cm, 2024, courtesy Galerie 8+4

Galerie 8+4

Clément Bagot 1972, France

"Songe de Particules"

Laura Garcia Karras, Oraison, 2024, Huile sur toile, 180 x 150 cm, Courtesy de l’artiste et Galerie Anne-Sarah Bénichou

Galerie Anne-Sarah Bénichou

Laura Garcia Karras 1988, France

"Calisté"

  • S’inscrire à la newsletter

organisation.pgw@comitedesgaleriesdart.com

Facebook — Instagram

PGW est organisé par