Audrey Guttman

Artiste pluridisciplinaire

Crédits : Yeocheva

Artiste multidisciplinaire d'origine belge, Audrey Guttman vit et travaille à Paris. Elle développe une poétique de l'image où l'intériorité se reflète dans des œuvres qui entrelacent le vocabulaire du collage, de l’installation, de la photographie et de la poésie. Audrey Guttman a notamment exposé dans des lieux prestigieux tels que Christie's Paris et la Galerie Nathalie Obadia Bruxelles à l'occasion d'une collaboration avec la galerie Ketabi Bourdet qui la représente. Elle puise dans sa formation en histoire de l'art, littérature et philosophie pour créer des œuvres aux strates multiples, résonnant tant sur le plan émotionnel qu'intellectuel. Sa maîtrise du cyanotype, son utilisation ingénieuse de matériaux trouvés et ses superpositions techniques transforment l'ordinaire en méditations sur la beauté, l'identité et la conscience. Son approche unique crée des expériences immersives qui dissolvent les frontières entre mondes intérieur et extérieur. Ses expositions personnelles, notamment celle célébrant le centenaire du Surréalisme chez Christie's Paris, ainsi que ses installations à Genève, Bruxelles et Paris, ont consolidé sa réputation d'artiste contemporaine singulière, reconnue pour sa sensibilité poétique et sa profondeur conceptuelle.

Mes coups de cœur de cette édition sont trois artistes merveilleuses : deux sont Belges et la troisième Française, mais décernons-lui illico la citoyenneté honorifique. Marianne Berenhaut, chez Dvir : immense, poignante; bien trop méconnue au vu de son importance et de son talent. Sophie Whettnall, chez Michel Rein : éloquente dans le murmure, le presque-rien, l’inframince. Enfin, Sophie Calle, chez Perrotin : espiègle archiviste de l’échec, metteuse en scène d’invisible, elle aussi: ce qui n’a pas été, ou pu être.

Ces trois-là nous éclairent. Comme elles, posons un regard de côté, ralentissons le rythme, laissons d’autres récits affleurer.

Une recommandation bonus: Liliana Porter, dont j’ai hâte de voir le travail chez Mor Charpentier, après avoir été subjuguée par son installation borgésienne au Dia Bridgehampton.

Bonne déambulation !