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23 • 24 • 25 mai 2025

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Alighiero Boetti, Entre chien et loup, 1988, Tapestry, Embroidery/fabric, 18 x 18 cm, Courtesy : Pron

Pron

Femme Jibóia, Kássia Borges Mytara, photo Sami Korhonen @ricardofernandesgallery

Ricardo Fernandes

RABOUAN MOUSSION

Dimitri Tsykalov 1963, Russie

"ELEMENTS"

  • Adam et Eve, 2020-2021, bois, caisses de munitions, diptyque : 242 x 99 x 12 cm / 244 x 100 x 10,5 cm.

Adam et Eve, 2020-2021, bois, caisses de munitions, diptyque : 242 x 99 x 12 cm / 244 x 100 x 10,5 cm.

Depuis longtemps, Dimitri Tsykalov appelle affectueusement son atelier « le bunker ». Il n’est donc pas étonnant que de cette casemate – à la fois abri et avant-poste – soient sorties pour cette exposition des pièces qui ont toutes à voir avec la violence et avec la guerre. Non pas que leur sujet soit le bellicisme ou la stratégie militaire. Plus subtilement, avec ses sculptures et dessins, Tsykalov exprime l’art par les moyens de ce qui rend matériellement la guerre possible, au niveau le plus élémentaire : les containers de munitions.

Il ne s’agit pas ici le moins du monde d’un « art de la guerre », mais d’une façon renversante de faire triompher l’art par les moyens et les outils de ce qui en semble apriori le plus éloigné : la guerre. À l’ombre portée de la guerre sur la culture, l’artiste oppose l’ombre portée de la culture sur la guerre. Dans un saisissant paradoxe, Tsykalov crée avec ce qui détruit. Toutes les pièces d’ ELEMENTS sont en effet construites à partir d’un démembrement, d’un découpage et d’un réagencement de ces boites sans lesquelles la guerre ne pourrait tout simplement pas avoir lieu.

Avec ELEMENTS, l’art est passé par les armes. Et l’on est bien obligé désormais de se rendre compte que les mots « art » et « artillerie » ont une partie commune.

Une œuvre monumentale surplombe l’exposition : « Temple ». La pièce peut suggérer la forme de l’Empire State Building. Ici, c’est le signifiant « empire » qui est à retenir. « Empire State Building » peut se traduire par « Construction d’un état d’empire ». Comment un empire se constitue-t-il, sinon par les armes et la violence occasionnée à ceux qu’il soumet ? Par ses deux pattes posées au sol devant lui, « Temple » évoque aussi le sphynx de Gizeh. La pièce semble porteuse d’une énigme qui poserait à chaque visiteur de l’exposition la question de l’origine de la haine et de la violence – question destinée à rester éternellement sans réponse. Comme elles pourraient l’être dans un arsenal, les boites de munitions vides qui forment « Temple » sont empilées entières, alors que les autres pièces sont faites de morceaux découpés. Ainsi, composé de façon encore plus manifeste que les autres œuvres, « Temple » donne la clé de lecture de l’ensemble de l’exposition, au sens où il en désigne brutalement la matière principale.

La matière est l’objet primordial de Dimitri Tsykalov, son obsession. Son œuvre sculpturale a connu jusqu’à présent quatre temps, chacun organisé autour d’une matière différente : le bois (avec WOODLAND, une évocation déglinguée, au second degré, du monde high-tech avec un matériau évocateur du bois de bouleau, figure centrale de la culture littéraire russe), le fruit et le légume (avec SKULLS qui explore leur capacité à défraichir, à perdre leur forme et à s’abimer), la viande (avec MEAT, des armes sont reconstituées à l’identique avec de la viande), pour arriver à la période actuelle, centrée autour de la caisse de munitions, matière d’une série de natures mortes.

Exposition personnelle de Dimitri Tsykalov

Du 15 mars au 31 mai 2025

11 Rue Pastourelle
75003 Paris, France
01 48 87 75 91 www.rabouanmoussion.com/fr

La galerie

En 1989, Jaqueline Rabouan Moussion ouvre une galerie rue Vieille du Temple à Paris et montre des artistes tels que Hervé Télémaque, Jean Degottex, Valie Export, Otto Muehl, Sandy Skoglund et Oleg Kulik. En 2015, la galerie inaugure un nouvel espace rue Pastourelle avec une exposition personnelle d’Erwin Olaf « Waiting ».

Depuis sa création, la galerie privilégie une démarche exploratoire en direction des scènes émergentes puisant son énergie entre subculture et engagement politique. Ainsi, des artistes représentés depuis leurs débuts et aujourd’hui salués par les institutions (Hervé Télémaque, Erwin Olaf, Oleg Kulik) côtoient les créations de jeunes talents et d’artistes confirmés.

Les artistes de la galerie

Ghyslain Bertholon, Florence Cantié-Kramer, Kirill Chelushkin, Guillaume Durrieu, Vincent Fournier, Claude Gassian, Louis Jammes, JonOne, Oleg Kulik, Quentin Lefranc, Erwin Olaf, Jonathan Potana, Jay Ramier, Denis Rouvre, Val Smets, Hervé Télémaque, Dimitri Tsykalov, Stephan Vanfleteren, Romain Vayson de Pradenne, Xavier Zimmermann

Dans le thème « Art contemporain »

 Arnulf Rainer
Sans titre, 1987/1988
Crayon gras et huile sur toile, 200,5 × 124 cm
© Arnulf Rainer. Courtesy Galerie Lelong

Galerie Lelong

Arnulf Rainer 1929, Autriche

"Reminiszenz"

1955-2025

View of Martin Boyce’s Studio / Vue du
studio de Martin Boyce, 2025. Courtesy the artist and / Courtoisie de l'artiste
et Esther Schipper, Berlin/Paris/Seoul
Photo © Martin Boyce Studio

Esther Schipper

Martin Boyce 1967, Écosse

"Unhome"

Galerie Nathalie Obadia

Fabrice Hyber 1961, France

"Apocalyipstick"

Dans le thème « Sculpture »

Robert Irwin, #3 x 6' D Four Fold, 2016
© ARS, NY and DACS, London 2025.
Photo: Philipp Scholz Ritterman. Courtesy of the Estate of Robert Irwin

WHITE CUBE

Robert Irwin 1928 — 2023, États-Unis

"Robert Irwin"

Giorgio Morandi, Fiori, 1943, huile sur toile, 35,5 × 25,5 cm, Bertozzi & Casoni, Per Morandi, 2020, céramique polychrome et bronze, H. 50,5 × 31,5 × 32,5 cm Courtesy of Galleria Maggiore g.a.m.

Galerie d’Art Maggiore g.a.m.

Giorgio Morandi et Bertozzi & Casoni

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"La rencontre entre le quotidien et l’extraordinaire"

Jeanne Vicerial, Présence Amnios, 2025, Cordes, fils, cuivre et laiton doré à l'or fin, Photographie : Laurent Edeline, Courtesy TEMPLON, Paris-Bruxelles-New York

TEMPLON, Paris-Bruxelles-New York

Jeanne Vicerial 1991, France

"Nymphose"

Dans le quartier « Marais »

Joachim Bandau, vue de l'exposition personnelle ''La Face cachée'', 2016, Galerie Maubert, Paris

Galerie Maubert

Joachim Bandau 1936, Allemagne

"Solo Show''

Stéphané Edith Conradie, Klinkende Simbaal II, 2025, Assemblage d’éléments divers, Courtesy Ceysson & Bénétière

Ceysson & Bénétière

Stephané Edith Conradie 1990, Namibie

Guillaume Castel, Palma, acier Corten et inox, 19 x 25 x 29 cm, 2024, © Guillaume Castel, Courtesy Galerie Ariane C-Y.

Galerie Ariane C-Y

Guillaume Castel 1980, France

"Jardin des simples"

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